Gustave Tiffoche
1930 - 2011
Chronologie
Nait le 23 juillet 1930 à Saint-Nazaire. Il intègre une formation au Collège Technique de Saint-Nazaire avant d’entrer aux Chantiers de l’Atlantique à 17 ans, comme dessinateur puis maquettiste et dessinateur projeteur. Il y reste 16 ans et participe à la construction et à la décoration de nombreux paquebots transatlantique comme le « Shalom » et le « France ». En parallèle, et jusqu’en 1953, il suit des cours de dessin à l’école municipale avec Emile Gautier, une activité qui le passionne et qu’il pratique toute sa vie.
En 1961, Tiffoche fait un stage chez Norbert Pierlot, au château de Ratilly et poursuit sa formation à La Borne. Deux ans plus tard, il installe son atelier à Guérande qu’il dote d’un four à bois puis d’un second four à gaz, qui lui permet de réaliser par la suite des sculptures et des pièces monumentales en céramique.
C’est donc à partir de 1963 que Gustave Tiffoche commence à produire des pièces uniques en grès émaillé, avec une cuisson au bois à 1300°C, de vaisselle et de petits objets de décoration, souvent de belle taille et à caractère sculptural, magnifiées par de très belles matières.
Entre 1970 et 1985, de nombreux jeunes céramistes sont venus apprendre ou se perfectionner dans leur métier, ou encore ont directement collaboré avec lui en travaillant dans son atelier.
Dans les années 80, il se passionne pour la céramique architecturale. Il réalise notamment une fontaine monumentale en céramique pour l’IUT de Saint-Nazaire en 1981. Par la suite, de nombreuses œuvres monumentales en grès (fontaines, bas-relief ou mobilier liturgique) viendront ornées les villes de La Roche-Sur-Yon, Niort, Rennes et beaucoup d’autres.
En 1987, il est sollicité comme professeur à l’École d’Art Plastique de Saint-Nazaire, et y enseignera jusqu’en 1990. En 1991, il cesse son activité de céramiste (l’atelier est repris par sa belle-fille, Pascale Henry) mais continue à peindre et à exposer sa peinture, s’orientant vers une figuration libre, après avoir débuté dans une veine abstraite lyrique.
En 1966, il participe à sa première exposition de céramiques, à l’Hôtel de Sens à Paris, puis à la Maison de la Culture à Caen pour l’exposition Les Potiers contemporains. Fort de son succès, il organise en 1968 sa première exposition personnelle de céramiques, à la Galerie Michel Columb à Nantes.
A partir de cette période, les expositions se suivent dans toute la France et à l’étranger. Ainsi, après avoir participé au Salon des Artistes décorateurs à Paris en 1969, il reçoit la médaille d’or des métiers de création à l’exposition internationale la même année à Stuttgart. Il participe aussi aux expositions de Montréal en 1970, de Munich en 1971, de Faienza en 1972, de Dakar en 1984, de Saarlouis en 1994.
En 1961, Tiffoche fait un stage chez Norbert Pierlot, au château de Ratilly et poursuit sa formation à La Borne. Deux ans plus tard, il installe son atelier à Guérande qu’il dote d’un four à bois puis d’un second four à gaz, qui lui permet de réaliser par la suite des sculptures et des pièces monumentales en céramique.
C’est donc à partir de 1963 que Gustave Tiffoche commence à produire des pièces uniques en grès émaillé, avec une cuisson au bois à 1300°C, de vaisselle et de petits objets de décoration, souvent de belle taille et à caractère sculptural, magnifiées par de très belles matières.
Entre 1970 et 1985, de nombreux jeunes céramistes sont venus apprendre ou se perfectionner dans leur métier, ou encore ont directement collaboré avec lui en travaillant dans son atelier.
Dans les années 80, il se passionne pour la céramique architecturale. Il réalise notamment une fontaine monumentale en céramique pour l’IUT de Saint-Nazaire en 1981. Par la suite, de nombreuses œuvres monumentales en grès (fontaines, bas-relief ou mobilier liturgique) viendront ornées les villes de La Roche-Sur-Yon, Niort, Rennes et beaucoup d’autres.
En 1987, il est sollicité comme professeur à l’École d’Art Plastique de Saint-Nazaire, et y enseignera jusqu’en 1990. En 1991, il cesse son activité de céramiste (l’atelier est repris par sa belle-fille, Pascale Henry) mais continue à peindre et à exposer sa peinture, s’orientant vers une figuration libre, après avoir débuté dans une veine abstraite lyrique.
En 1966, il participe à sa première exposition de céramiques, à l’Hôtel de Sens à Paris, puis à la Maison de la Culture à Caen pour l’exposition Les Potiers contemporains. Fort de son succès, il organise en 1968 sa première exposition personnelle de céramiques, à la Galerie Michel Columb à Nantes.
A partir de cette période, les expositions se suivent dans toute la France et à l’étranger. Ainsi, après avoir participé au Salon des Artistes décorateurs à Paris en 1969, il reçoit la médaille d’or des métiers de création à l’exposition internationale la même année à Stuttgart. Il participe aussi aux expositions de Montréal en 1970, de Munich en 1971, de Faienza en 1972, de Dakar en 1984, de Saarlouis en 1994.