Mado Jolain

Mado Jolain naît à Paris en 1921.
Elle intègre l’école des Arts décoratifs à Paris, section dessin et sculpture et cours de dessin à l’Académie de la grande Chaumière où elle rencontre son mari le peintre René Legrand avec qui elle se marie en 1946.
En 1948, elle crée son propre atelier rue d’Alesia à Paris où elle produit des poteries utilitaires. Elle s’oriente très vite, avec l’aide de son mari qui peint quelques fois ses plats, vers des pièces décoratives, comme des plats, des pichets, des grandes coupes et des vases, figuratives ou a tendance abstraite dans lesquelles les émaux s’étalent en larges aplat dégradés. Ses pièces utilitaires, comme des soupières, plats de service et pichets de table, restent couvertes d’un émail épais et brillants. Peu à peu, les motifs disparaissent au profil d’une exaltation de la forme.
En 1950, L’atelier de céramique Mado Jolain emménage à Montrouge. Toute la production de l’Atelier est tournée, puis travaillée, développée de différentes manières, à partir de formes tournées.
En 1958, Mado Jolain s’installe avec sa famille et l’atelier de céramique sur les bords de la Marne, à Champigny. Elle réinvente la céramique extérieure, et notamment des modèles pour le jardin, la terrasse, émaillés ou en terre cuite naturelle. Les formes s’épurent, gagnent en force, l’émaillage s’unifie, les stries et formes s’épurent, gagnent en force, l’émaillage s’unifie, les stries et perforations deviennent les seuls décors réalisés sur les pièces après tournage.
Entre 1947 et 1958, elle expose chez des décorateurs comme Sermadiras ou Merceron et dans de prestigieuses galeries : Denise Breteau (1948), l’Arcade, la Porte Ouverte, la Demeure (1955), Salon de l’imagerie (1949), SAD, Salon des ateliers d’Art où elle rencontre Jacques Blin et devient membre de la Chambre syndicale. Des articles élogieux font part de son travail comme souvent dans Meubles et décors ou Art et Décoration...

En 1966 son exposition la galerie Folklore à Lyon sera la dernière de son activité de céramiste qui s’arrête en 1970, date à laquelle elle se sépare de René Legrand.

En 2000, La galerie Favardin présente une rétrospective significative de chaque phase de son travail.