Yves Mohy
1928 - 2004
Chronologie
Né à Paris en 1928, il étudie aux Beaux-Arts de Paris, section architecture puis à l’école de Métiers d’art de Paris, section céramique, où il rencontre sa future épouse, Monique Lacroix.
Les deux étudiants découvrent La Borne en 1953, et décident de s’y installer en 1955. Ils y côtoie Elisabeth Joulia et Jacqueline Lerat. Le quatuor partage une vision commune de la création contemporaine et de l’évolution de la production de céramiques locales vers des pièces sculpturales et abstraites.
Yves Mohy travaille alors le grès et réalise des pièces d’usage quotidien qu’il tourne et modèle comme des sculptures. Ses pièces se caractérisent par un aspect très construit, architecturé, ce qui n’est pas sans rappeler sa formation d’architecte. Il produit alors bols, coupes, pichets, vases et carreaux dont l’élégance est vite repérée par la revue Arts Ménagers, qui lui consacre un article et lui ouvre les portes des galeries.
Durant les années 60, les galeries La Crémaillère, La Porte Ouverte et Steph Simon diffusent ses œuvres. Il crée aussi des prototypes destinés à être édités en faïence par Virebent, activité qu’il poursuit jusqu’à la fin des années 70.
Mais sa passion est la sculpture, nourrie par son intérêt pour l'art moderne et la fréquentation d'amis artistes. Il a la vision de l’espace et de la lumière et organise différents plans de ses volumes pour que la lumière en dessine les creux et les pleins, souligne les arêtes, révélant ainsi la forme dépouillée.
Les deux étudiants découvrent La Borne en 1953, et décident de s’y installer en 1955. Ils y côtoie Elisabeth Joulia et Jacqueline Lerat. Le quatuor partage une vision commune de la création contemporaine et de l’évolution de la production de céramiques locales vers des pièces sculpturales et abstraites.
Yves Mohy travaille alors le grès et réalise des pièces d’usage quotidien qu’il tourne et modèle comme des sculptures. Ses pièces se caractérisent par un aspect très construit, architecturé, ce qui n’est pas sans rappeler sa formation d’architecte. Il produit alors bols, coupes, pichets, vases et carreaux dont l’élégance est vite repérée par la revue Arts Ménagers, qui lui consacre un article et lui ouvre les portes des galeries.
Durant les années 60, les galeries La Crémaillère, La Porte Ouverte et Steph Simon diffusent ses œuvres. Il crée aussi des prototypes destinés à être édités en faïence par Virebent, activité qu’il poursuit jusqu’à la fin des années 70.
Mais sa passion est la sculpture, nourrie par son intérêt pour l'art moderne et la fréquentation d'amis artistes. Il a la vision de l’espace et de la lumière et organise différents plans de ses volumes pour que la lumière en dessine les creux et les pleins, souligne les arêtes, révélant ainsi la forme dépouillée.
