BRAFA 2023

21/01/2023 - 05/02/2023


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Pour sa première participation à la Brafa la galerie Pascal Cuisinier a souhaité montrer un ensemble représentatif des créateurs français des années 50’, qu’elle défend depuis plus de 15 ans. Elle a sélectionné une collection remarquable et très rare de l’avant garde du design français de cette période. 

Dont notamment, deux pièces de Pierre Paulin : la coupe aux nénuphars personnelle de l’artiste qui n’a été produite qu’à trois exemplaires et son fameux bureaux cm193. Ces deux pièces faisaient partie de l’exposition consacrée à Paulin en 2016 par le centre Georges Pompidou. Le seul salon Diamant connu aujourd’hui, dessiné par le couple Antoine Philippon et Jacqueline Lecoq, sera mis en scène avec l’un des bureaux les plus rares de Joseph André Motte. 

La grande spécialité de la galerie, à savoir le luminaire français du début de la décennie, sera bien entendu à l’honneur avec quelques unes des pièces les plus emblématiques du célèbre Pierre Guariche. Comme son lampadaire à double balancier le G23 ou son applique G25 dite « cerf-volant ». Elle sera aussi incarnée par le travail de Robert Mathieu. En effet, la galerie présentera, pour la première fois en salon, son nouveau livre sur les luminaires de Robert Mathieu, publié en novembre, en coédition entre les Éditions Pascal Cuisinier et Silvana Editoriale. De nombreuses pièces photographiées dans l’ouvrage  seront exposées pour cette occasion. Ce sera le cas, par exemple, d’une exceptionnelle applique à double balancier dont Robert Mathieu est le seul à avoir inventé le système, et dont on ne connaît aujourd’hui que trois exemplaires dans le monde.

Cette période et le travail de cette génération de créateurs, sont marqués par une innovation et une créativité inédite, tant sur le plan formel, esthétique que technique. La qualité de réalisation de ce début des trente glorieuses marque un retour à la prospérité. Malheureusement, leur coût et leur radicalité n’ont pas su toucher le grand public. Ces pièces furent ainsi peu produites à l’époque et leur distribution est restée confidentielle. Elles sont aujourd’hui devenues rares voire très rares. La galerie Pascal Cuisinier espère donc que les collectionneurs de ce salon exceptionnel sauront reconnaître les qualités de ces œuvres, dans un marché encore en construction, mais tendu du fait de l’absence de pièces sur le marché.