Louis Baillon
Les débuts de Louis Baillon sont plutôt flous. Il fait son apparition en 1952, en collaborant avec Charles Ramos en tant qu’architecte d’intérieur pour des programmes complets d’aménagements et des participations communes aux Salon des arts ménagers et Salon des artistes décorateurs. Après avis commun les designers se séparent. Louis Baillon dessine ses premiers appareils d’éclairages pour Robert Caillat avec notamment un lampadaire de parquet et aura à cette occasion l’opportunité de faire la connaissance de Jean-Boris Lacroix qu’il retrouvera quelques années plus tard chez Luminalite pour qui il concevra un certains noms de luminaires. Dès le milieu des années 1950, Louis Baillon édite ses modèles de série de mobilier et de sièges pour différents industriels tels que les Usines Réunies, et DSM avec lequel il exposera lors des expositions de l’ACMS au Salon des Arts Ménagers. Dans les années 1960, Louis Baillon collabore avec Planform et développe une gamme très complète de mobilier combinable avec des modèles de tables basses, banquettes, tables basses éclairantes et jardinières. Dès les premières années de Luminalite, Louis Baillon dessine des modèles phares pour Jacques Biny avec l’étonnante applique 214 à la tôle perforée qui mêle l’éclairage indirect et réfléchi. Plus tard son intérêt se porte particulièrement sur les avantages du plexiglas tout comme son confrère Jean-Boris Lacroix avec notamment la suspension 266 et l’applique de chevet 236. Mais c’est bien à travers la conception de l’applique 267 réalisée entièrement en différents éléments de Perspex maintenu par des vis en bronze doré que le designer va démontrer les possibilités de ce matériau. Outre son aspect translucide permettant de diffuser la lumière, sa rigidité et sa densité permettent d’en faire un élément constructif qui définira sa forme finale.